Tour de France 2013: Pour son manager, l’équipe Cofidis «vit un début de Tour de France délicat»
INTERVIEW – La formation française a perdu tout espoir de bon classement général pour deux de ses leaders…
De notre envoyé spécial Nice (Alpes-Maritimes),
Deux leaders complètement largués au général, un contre-la-montre par équipes bouclé la vingtième place… L'équipe Cofidis vit un début de Tour de France très difficile. Touchés dans une chute dès la première étape et pointés plus de treize minutes du nouveau maillot jaune Simon Gerrans, Jérôme Coppel et Rein Taaramae peuvent déj oublier toute ambition de classement final intéressant. Manager de l'équipe, Yvon Sanquer ne perd pas pour autant tout espoir de briller sur cette Grande Boucle.
Comment expliquez-vous la contre-performance de votre équipe sur le contre-la-montre par équipes de ce mardi?
On espérait un meilleur résultat. On n'était pas dans les meilleures conditions car on paie le prix de la chute de la première étape qui a touché quatre de nos coureurs. Depuis, on vit des jours difficiles. Les circonstances font qu'il faut actuellement plus gérer un collectif que vraiment chercher une performance.
Que visez-vous dans ce Tour de France désormais?
On a toujours Dani Navarro, qui est dans une position d'attente pour le classement général (67e 1'20 du maillot jaune). On pense qu'il peut viser le Top 10, ça serait une belle place. La situation de Jérôme Coppel et de Rein Taaramae ne les autorisent plus viser le général mais ils peuvent essayer de remporter une étape. Ils pourront également assister Daniel Navarro dans les étapes de montagne.
Comment se sentent-ils?
Physiquement et psychologiquement, ça a été difficile pour Jérôme. C'est frustrant de se retrouver terre dès la première étape quand on fait l'effort de bien se placer dans le peloton. Il va maintenant se reporter sur cette ambition de victoire d'étape. Rein est dans le même état d'esprit.
C'est un début de Tour très compliqué…
Tout n'est pas rose, c'est sûr. On vit (...)